Parmi les découvertes majeures qui ont marqué l’archéologie du bois ces dernières années, le site antique du sanctuaire de Saint-Martin-au-Val occupe une place essentielle. À la faveur de la fouille d’un bâtiment liturgique daté de 150/250 apr. J.-C., les archéologues de Chartres Archéologie ont mis au jour les restes d’un immense faux-plafond à caissons suspendu en bois et de sa charpente attenante.
Les pièces de chêne, de sapin et de tilleul y sont savamment agencées pour former des compartiments losangiques et hexagonaux, sculptés et peints, qui se déploient sur 3 à 4 degrés de profondeur. Outre l’état de conservation remarquable des bois, c’est la qualité des décors et la variété des techniques employées dont certaines ont disparu qui font de cette découverte un cas aussi unique qu’exceptionnel. À charge maintenant aux divers spécialistes et artisans qui gravitent autour de cette découverte de nous en dévoiler toutes les subtilités.