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Toilettage d’un bureau Louis XVI

Par admin

Un meuble ancien peut parfois rester en parfait état avec le temps… il est plus difficile d’empêcher l’accumulation de crasse.

On considère souvent avec un meuble ancien que s’il n’est pas cassé, alors il n’a pas besoin de restauration. Dans l’esprit du public, seule la réfection d’une partie détruite nécessite le passage chez un ébéniste. On oublie qu’avec le temps les vernis s’altèrent, les bois s’oxydent et les cires s’encrassent. Avec le temps, il est vrai qu’un meuble se patine, mais il est vrai aussi qu’il perd de son éclat et de son intérêt esthétique. Je vous propose dans cet article de nous attacher au cas d’une belle reproduction d’un petit bureau Louis XVI en noyer. Resté en parfait état dans sa cire d’origine, il faut avouer qu’il avait perdu de sa superbe.

1 Commençons par faire l’inventaire du travail à entreprendre. Première constatation : le bois des surfaces verticales (pieds, traverses, façade de tiroir) est terne et taché par de disgracieuses projections d’eau.

2 Le dessus en revanche est très sombre et une noire couche de crasse masque les pores du bois et s’est accumulée dans les moulures.

3 Le seul défaut de structure est une fente de faible largeur sur le dessus du plateau. Sa faible importance ne nécessite pas un traitement spécifique. Les produits de finition que nous avons prévu d’appliquer devraient la boucher complètement, mais de façon discrète. Ne tentez surtout pas un masquage à la pâte à bois, le remède serait pire que le mal.

4 Plus embêtant, de vieilles traces noirâtres, sûrement les marques d’un encrier ! Il faudra les faire disparaître, sous peine de les mettre en valeur avec le nettoyage. Elles ne disparaîtront pas sous une nouvelle couche de finition. Si elles étaient plus claires… peut-être !

5 Première étape : faire l’analyse de la nature de la finition (cire, vernis tampon, vernis à l’alcool ?) ; la meilleure façon pour déterminer la nature du produit consiste à faire un essai de décapage sur un endroit discret (par exemple, sous les traverses ou à l’extrémité supérieure et interne du pied). Dans le cas présent, il s’agit d’une cire. Nous pouvons attaquer à l’alcool à vernir et au chiffon microfibres.

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