Les exportations en 2012 (1 153 millions d’euros, si l’on exclut les outils) montrent une tenue relative avec une baisse limitée de 3,7 pour cent par rapport à 2011. C’est ce qui a été observé par le bureau d’études Acimall, l’association qui regroupe les constructeurs italiens de technologies et de machines pour la production des meubles et pour l’usinage du bois.
L’Union européenne se confirme comme le meilleur client, avec 524 millions d’euros (moins 6 pour cent par rapport à 2011, avec 558 millions). L’Allemagne (104 millions d’euros, contre 97 en 2011: plus 7,6 pour cent) tient le haut du pavé grâce à un marché interne fort et aux investissements importants en technologies. En revanche, on enregistre la baisse de la France, avec une diminution de 16,9 pour cent des achats en technologie italienne (88 millions contre 105 en 2011). La Pologne s’est consolidée (49 millions en 2012, 56 dans l’excellente année 2011), un pays où les entreprises italiennes sont fortement présentes avec une dynamique intéressante. L’Espagne, parmi les clients principaux avant la crise avec des achats pour plus de 100 millions d’euros, s’est arrêtée à un peu plus de 24 en 2012. Au contraire, l’Europe des pays au-dehors de l’UE est stable, avec des achats pour 209 millions, contre 204 en 2011 (Russie, Ukraine, Biélorussie…). Satisfaction également quant à la Turquie, un autre marché désormais consolidé, qui, en 2012, importait pour une valeur de 40 millions d’euros.
L’Afrique achète des technologies italiennes pour le bois pour une valeur de 63 millions d’euros.
Les Etats-Unis demeurent l’un des débouchés principaux avec une valeur de 70 millions en 2012, 23 pour cent de plus par rapport à 2011, loin des 110 millions d’exportations avant la crise. Le Mexique est constant (environ 7 millions), le Canada en baisse (13 millions, contre 15 en 2011, moins 11,5 pour cent).
L’Argentine est passée de 17 millions en 2011 à 8 millions l’année passée. Au Brésil, les exportations ont été de 61 millions, plus 18 pour cent, contre 51 en 2011. Celles de l’Océanie sont stabilisée à 15 millions environ. Le Moyen-Orient a présenté une croissance de 4,6 pour cent (47 millions, contre 45 millions en 2011).
Les points de repère pour l’Extrême-Orient sont au nombre de deux : la Chine (50 millions en technologies italiennes en 2011, 40 en 2012, avec une baisse de 22 pour cent) ; l’Inde, où, en 2012, ont été exportées des machines pour le bois pour une valeur de 11 millions d’euros.