Voici une machine d’atelier utile et polyvalente qui mérite que l’on en rappelle les principes de base.
La perceuse à colonne n’est pas à proprement parler la première machine à laquelle je pense machine d’équipement pour un atelier de travail du bois, puisqu’il s’agit originellement de machines utilisées dans le monde du métal. En réalité, j’avoue que c’est une machine qui est difficile à « vendre » dans le monde du bois. J’ai moi-même passé de nombreuse années à faire mes perçage à l’aide d’une perceuse montée sur un pied et, il n’y a que quand j’ai finalement acheté ma perceuse à colonne que je me suis rendu compte de leur polyvalence. J’utilise la mienne fréquemment depuis lors dans mon atelier, que ce soit pour percer, faire des petites mortaises et même du ponçage avec des cylindres.
Principe de fonctionnement de la perceuse à colonne
le vrai cœur d’une perceuse à colonne est son mandrin, monté avec un cône morse dans un arbre actionné par des poulies et des moteurs à induction. L’arbre est monté et descendu à l’aide d’un volant, le tout étant placé dans un carter de protection. Tout ceci est fixé sur un colonne sur laquelle est aussi installé un système de crémaillère qui permet de monter et de descendre la table. La table est rainuré de façon à pouvoir accueillir des étaux, etc., et qui peut aussi être tournée ou basculée pour obtenir la meilleure orientation pour l’usinage. Pour travailler sur des pièces plus grosses, il suffit de tourner la table sur le côté et d’installer la pièce de travail sur le socle de la machine. La machine peut être soit montée sur un établi soit montée au sol, la seule différence résidant alors dans la hauteur de la colonne.
CARACTÉRISTIQUES
Motorisation
Courroies et poulies
L’arbre
La table
Le coupe circuit
Le capot