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La filière se félicite de la reconnaissance de l’intérêt général du stockage carbone par la forêt et le bois

 

Le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt présenté en conseil des ministres le 13 novembre 2013 reconnaît la nécessité de mettre en oeuvre une politique nationale forestière et industrielle.

De l’amont à l’aval, la filière Forêt-Bois représentée par ses deux organisations interprofessionnelles nationales, se félicite : « La filière Forêt-Bois stocke 23 % des émissions de CO2 du pays et pour la première fois, un projet de loi reconnaît l’intérêt général du stockage du carbone dans la forêt et les produits du bois » déclare Laurent Denormandie, président de France Bois Forêt.

Luc Charmasson, président de France Bois Industries Entreprises ajoute : « Ce projet propose une nouvelle politique forestière plus globale dont la mise en oeuvre ira jusqu’à la compétitivité des entreprises. Cette vision est importante pour notre économie qui est circulaire : du bois à la forêt ! Ainsi les importantes possibilités qu’offre le bois en matière de construction, d’aménagement de la ville durable ou dans les travaux de réhabilitation sont reconnues comme éléments moteurs de la croissance verte ».

« A présent, c’est au niveau de la loi de finances pour 2014 que la mise en oeuvre de ces orientations va se jouer, notamment par la dotation du Fonds Stratégique de la forêt et du bois » explique Laurent Denormandie. Ce Fonds Stratégique doit permettre de mobiliser et de valoriser la ressource française. « Face aux objectifs assignés au développement du matériau bois sous toutes ses formes, nous avons besoin de 10 millions de m3 supplémentaires dans un très court terme ; la récolte étant déjà à ce jour en France de 40 millions de m3 » rappelle Laurent Denormandie qui poursuit « Cette ressource existe bien et nous ne récoltons actuellement qu’une partie de la croissance forestière annuelle ».

La filière estime entre 100 et 150 millions d’euros par an les besoins pour réaliser les investissements nécessaires à la mobilisation du bois et au renouvellement des peuplements. La création de ce fonds a été jugée positive par le Conseil Economique et Social : « elle doit se faire en cohérence avec les politiques publiques relatives à la filière Forêt-Bois ». Les enjeux socio-économiques ambitieux retenus pour la filière seront atteints par l’accompagnement des capacités d’innovation, de compétitivité et d’industrialisation des entreprises. Un manque de ressource ou des ruptures d’approvisionnement, inquiétude actuelle principale des professionnels, pourraient remettre en question la capacité de la France à atteindre ses objectifs dans la lutte contre le changement climatique, le stockage du carbone et le développement des énergies renouvelables.

« Nous demandons que ce Fonds soit abondé avec des financements en lien avec les services environnementaux fournis par la forêt et le bois : une partie de la rémunération des quotas carbone ou de la contribution climat-énergie seraient légitimes. » insiste Luc Charmasson.

 

A propos de FBF-FBIE

FBF (France Bois Forêt) et FBIE (France Bois Industries Entreprises) sont les deux organisations interprofessionnelles représentant la filière Forêt-Bois en France. FBF et FBIE regroupent 22 organismes représentatifs de l’amont (la propriété forestière publique et privée) à l’aval (les première et deuxième transformations). La filière Forêt-Bois génère un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros, et emploie 440 000 personnes. Pour informations, la filière Forêt-Bois sera présente au Salon des Maires et des Collectivités locales à la porte de Versailles du 19 au 21 novembre.

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