Les médias parlent beaucoup d’abeilles ces temps-ci. Leur disparition signifierait – paraît-il ! – la fin de la présence de l’homme sur terre. Nous qui aimons l’homme, et les abeilles, apportons notre contribution à la sauvegarde des abeilles et fabriquons des ruches pour les loger.
Texte, photos et dessin : Charles Julien
Une ruche, quel que soit le modèle, se compose toujours d’un plateau, d’un corps, d’une ou plusieurs hausses, d’un plateau couvre-cadre (ou d’un nourrisseur faisant aussi fonction de couvre-cadre) et d’un chapeau. Les trois modèles de ruches les plus utilisés sont par ordre d’importance la Dadant-Blatt, la Voirnot et la Langstroth. Les cadres hauts de la Voirnot la prédisposent aux régions de montagne à hiver long, alors que ceux plus bas de la Langstroth réservent cette dernière aux régions plus tempérées, côtières ou méridionales. La Dadant est la plus répandue, la plus polyvalente d’utilisation et la plus facile à manipuler. C’est elle que nous avons choisi de vous présenter dans cet article.
Au début du siècle, les dimensions de cadres restaient au bon vouloir de chaque apiculteur ou presque. En 1950, à la demande des organisations professionnelles représentatives des apiculteurs, l’Association française de normalisation (AFNOR) a publié, sous la référence NF U 82 101, une norme pour le cadre Dadant-Blatt, le plus utilisé. En 1979, un projet de normalisation pour le cadre Langstroth a été élaboré mais n’a jamais été suivi d’effet.
Le bois
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