À vous de trouver les variantes pour réaliser cette petite boîte de rangement intelligemment décorée.
Par Jim Robinson
Il y a quelque temps, j’avais tourné un set complet de pièces d’échecs sur le modèle Staunton pour mon petit-fils et je m’étais promis de lui faire la boîte de rangement qui va avec. Ayant enfin réussi à évacuer tous les autres projets, je me suis lancé dans la réalisation de cette fameuse boîte.
J’ai commencé par sélectionner une essence de cerisier tardif (Prunus serotina) pour ce projet, car j’aime beaucoup l’aspect et la couleur que lui donne une finition huilée. Et, pour être honnête, il me restait un peu de bois d’un précédent projet, ce qui est aussi un bon argument dans le choix d’une essence.
© L’Atelier Bois / GMC Publications Ltd. / Jim Robinson
Le cerisier tardif est généralement fourni en planches étroites pouvant comporter un peu d’aubier sur un des bords, ce qui ne pose pas de problème dans la plupart des cas. Ici, l’essentiel en a été ôté lors de la mise à l’épaisseur et le reste a été caché en étant mis vers l’intérieur de la boîte.
© L’Atelier Bois / GMC Publications Ltd. / Jim Robinson
Aucune des planches n’était suffisamment large pour faire les côtés de la boîte, il a donc fallu augmenter les dimensions en collant une bande de telle façon qu’elle coïncide avec le trait de coupe de la séparation du couvercle. Il existe un grand nombre de moyens pour joindre les côtés d’une boîte et, pour ce projet, j’ai décidé d’utiliser des queues-d’aronde à double recouvrement. Elles sont solides et ne montrent qu’un léger trait du fil en bois de bout aux angles, qui forme le recouvrement – la queue-d’aronde est cachée.
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