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Bien savoir utiliser sa toupie – Première partie

Par admin

Machine incontournable dans un atelier… la toupie exige un important savoir-faire.

Texte et photos : Charles Julien

Il est vrai que la toupie est une machine de mauvaise réputation, mais elle reste moins dangereuse que la scie circulaire utilisée par tous ceux qui travaillent le bois quotidiennement.
Pour travailler en toute sécurité, il suffit d’en connaître le fonctionnement, d’en respecter des règles d’utilisation et de toujours veiller à ce que la pièce en cours d’usinage soit fermement maintenue par les presseurs fournis avec la machine, ou autres dispositifs que l’on réalisera soi-même en fonction de la nature de son travail.

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LES OUTILS

De nos jours, on travaille principalement avec des outils à plaquettes jetables (droites ou de forme) ; du moins en ce qui concerne les outils les plus courants (fraises à rainer, à tenonner, à feuillurer, à calibrer, etc.). Les autres fers, notamment les fers à moulures, sont à profil constant ; c’est-à-dire que leur forme n’est pas altérée par les affûtages successifs et que vous pouvez sans dommage les maintenir longtemps en parfait état de coupe par un passage régulier en les frottant à plat sur une pierre diamantée. La désignation d’une fraise se fait par sa fonction (à moulurer, à enture, etc.), son diamètre total (exprimé en mm), son diamètre d’alésage (30 ou 50 mm), sa hauteur de coupe (en mm), sa vitesse de rotation minimale et maximale (symbolisée par la lettre n). Pour chaque type d’outil et pour chaque diamètre, vous devrez choisir la vitesse de rotation appropriée. Si vous tournez trop vite, l’outil peut éclater, mais si la vitesse est trop lente, la coupe se fera dans de mauvaises conditions et vous augmenterez le risque de rejet des bois. N’utilisez que des outils à limitation continue du pas d’usinage, en bon état et parfaitement affûtés. N’insistez surtout pas lorsqu’ils « refusent » la coupe. Employez autant que possible des outils travaillant « par-dessous ».

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Le montage

Il est impératif avant toute opération de mettre la machine hors tension par un verrouillage mécanique et visible du volet du contacteur (80 % des accidents arrivent pendant le pointage, la machine étant restée sous tension). Verrouillez l’arbre à l’aide de la broche de blocage. Après vous être assuré du sens de rotation, introduisez l’outil sur l’arbre sans forcer (nettoyez et lubrifiez éventuellement l’alésage). Empilez les bagues jusqu’au sommet de l’arbre et coiffez par le chapeau épaulé qui, pour remplir parfaitement sa fonction de serrage, doit dépasser de quelques millimètres (4 ou 5). Terminez par un serrage modéré mais ferme de la vis et du contre-écrou. Pas d’inquiétude à avoir ; même si votre outil n’est pas suffisamment serré, ou si vous n’avez pas mis suffisamment de rondelles, il se contentera de tourner librement sur l’arbre au moment de l’introduction de la pièce, sans risque d’éjection. Déverrouillez l’arbre en tirant sur la tige de blocage…

 

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